Silence
le Tal
ça se dénude
ça s’évide
le sable d’or
la mer et ses replis
un rocher veille
vigie tournée vers le soleil
silence
le Tal
ça se densifie
un surplus de sens
le tempo cosmique qui se balance
les vagues
toujours les vagues
la houle sautillante
le mental
n’en mène pas large
il s’effiloche au vent en lambeaux de mots
juste ce souffle sur ta peau
et de grands pans de lumière
dévalant la pente
du ciel.