Au Tal
Le bal commence de bon matin
s’enrouler nu dans le sable
dans l’étreinte fluide des éléments
le plaisir d’être là
cri de joie trouant le silence
ici
personne ne te répondra
pas l’ombre d’une poussière de mots
posant son encre sur les choses
rien que l’infini rutilant de soleil
rien que le ciel éperdu de vide
où voguent les nuages
avec insouciance
rien que la fresque parfaite
de l’instant présent.