Homme en grande perdition
maintenant tu es là
bien arrimé à la chapelle
tu es pris dans sa nacelle
il n’y a nulle part où aller
tout au bout du monde
il n’y a plus de chemin
tu t’assois là
près des ajoncs en fleurs
tu reçois les morsure du soleil
sur ta peau
tu t’enroules en chantant
dans les spirales du vent
ton regard s’ accroche
dans ce vide béant
bourré de lumière
où la mer s’unit au ciel
éternellement.