L’immobilité douce du soir proclame son silence,
la nuit tombe lentement comme une caresse
en me chuchotant ces pensées :
« le regard de la création sur elle-même,
c’est la conscience humaine
quand elle se fait transparente,
traversant l’incontournable souffrance
dans un imperceptible sourire.
Peindre,
c’est aller vers la simplification ,évidente du réel,
comme on allège peu à peu sa vie
dans la recherche de l’essentiel,
en s’arrachant douloureusement
à toutes les illusions.
La complexité du monde actuel
n’est qu’un détour du mental
égaré dans ses méandres.
L’unité du monde est simple
comme le ciel se mêlant à la mer
dans l’ouverture du coeur.
Partout des insectes minuscules
trouvent des solutions
aux problèmes les plus difficiles,
nous rappelant à l’humilité. »