Au Tal
détale !
la solitude abrupte
pleine de sable, pleine d’absence
et de soleil emmêlée
le chant hypnotique des vagues
les légendes inquiétantes
des sirènes ovipares
au Tal
détale !
l’infini s’étale impudique
des morsures de ciel délirant
le sable tenace qui s’incruste partout
dans tes cils
la lumière aveuglante
où planent des oiseaux ivres d’altitude
ce silence qui lamine
des récifs cruels comme des énigmes
l’abîme de la déraison.